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Quelles sont les différences entre un scanner et un IRM ?

Deux appareils similaire mais deux utilisations différentes !

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Différence entre scanner et IRM
Différence entre scanner et IRM
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Quand vous êtes face à un examen médical d’imagerie, il est super important de piger les différences entre les différentes techniques qu’on utilise. Parmi les stars de ce show, on retrouve le scanner et l’IRM (Imagerie par Résonance Magnétique). Ces deux méthodes, toutes les deux non invasives et capables de nous donner des vues 2D ou 3D de ce qui se passe à l’intérieur de notre corps, ne racontent pas exactement la même histoire et sont utilisées dans des situations bien différentes.

La grande distinction entre un scanner et une IRM, c’est la technologie derrière. Le scanner, c’est un peu comme un photographe qui utilise des rayons X pour capturer les détails des différents tissus de votre corps. En revanche, l’IRM, c’est comme un DJ qui utilise un champ magnétique et des ondes radio pour faire vibrer les noyaux atomiques, surtout ceux de l’hydrogène, afin de créer des images ultra-précises.

Ces différences de base influencent directement quand et comment on utilise chaque examen, les risques associés, et ce que chaque technique peut (ou ne peut pas) révéler. Du coup, choisir la bonne méthode en fonction de la maladie à diagnostiquer et de l’état de santé du patient, c’est essentiel.

Principes de fonctionnement et technologies utilisées

Scanner (Tomodensitométrie)

Le scanner, ou tomodensitométrie (TDM) si on veut lui donner un peu plus de glamour, utilise des rayons X pour créer des images super détaillées des structures internes du corps. On commence par un balayage hélicoïdal où un faisceau de rayons X tourne autour de vous, capturant des coupes transversales hyper fines de votre corps humain.

Les rayons X traversent les différentes parties de votre corps et sont absorbés de façon variable par les différents tissus. Ces variations d’absorption sont captées par des détecteurs placés juste en face de la source de rayons X.

Ensuite, un ordinateur se met au boulot pour reconstruire des images en 2D ou 3D des structures anatomiques en calculant le coefficient d’absorption et la densité radiologique des tissus. Grâce à ça, on peut observer avec précision les os, les vaisseaux sanguins, les organes et les tissus mous de votre corps.

IRM (Imagerie par Résonance Magnétique)

L’IRM, c’est une toute autre histoire. Elle utilise un puissant champ magnétique et des ondes radio pour faire résonner les noyaux atomiques, surtout ceux de l’hydrogène, présents dans vos tissus. Quand ces noyaux sont soumis à ce champ magnétique et aux ondes radio, ils émettent des signaux captés par les antennes de l’appareil IRM.

Ces signaux sont ensuite traités par un ordinateur pour produire des images détaillées des structures internes de votre corps.

L’IRM est particulièrement géniale pour visualiser les tissus mous comme le cerveau, la moelle épinière, les muscles et les organes internes, avec une précision incroyable. On peut même y ajouter un produit de contraste pour mieux voir certaines structures ou lésions spécifiques.

Indications : Quand utiliser le scanner et l’IRM ?

Utilisations principales du scanner

Le scanner, ou tomodensitométrie (TDM), est votre meilleur pote dans plein de situations où une imagerie détaillée des structures internes est nécessaire. Il est particulièrement utile pour l’exploration thoracique et abdominale, restant l’un des meilleurs examens radiologiques disponibles. Par exemple, pour l’exploration thoracique, il aide à détecter des nodules pulmonaires, évaluer les lésions osseuses, et diagnostiquer des problèmes vasculaires comme les embolies pulmonaires ou les dissections aortiques.

Le scanner est aussi top pour repérer et localiser les calculs urinaires, caractériser les fractures osseuses et autres anomalies squelettiques, ainsi que pour la colonoscopie virtuelle qui permet de chercher des polypes ou des tumeurs coliques.

Parfois, on ajoute un produit de contraste intraveineux pour améliorer l’imagerie des tumeurs, infections, inflammations et traumatismes des tissus mous, ainsi que pour mettre en évidence le système vasculaire.

Utilisations principales de l’IRM

L’IRM est le champion pour l’imagerie des tissus mous comme le cerveau, la moelle épinière, les muscles et les organes internes. Elle est souvent préférée au scanner pour l’exploration cérébrale, offrant une résolution et une précision de dingue pour visualiser les lésions cérébrales et les pathologies du système nerveux central.

L’IRM est également super utile pour évaluer les affections des articulations, tendons et ligaments, ainsi que pour le diagnostic de maladies cardiovasculaires et certaines pathologies abdominales. On peut aussi y injecter un produit de contraste pour mieux voir certaines structures ou lésions spécifiques, comme les tumeurs ou les inflammations.

En plus, l’IRM ne gâche pas avec des rayonnements ionisants, ce qui la rend particulièrement adaptée pour les examens répétés ou pour les patients qui doivent éviter les rayons X.

Risques et limitations

Risques liés au scanner

Le scanner, ou tomodensitométrie (TDM), a quelques risques et limitations à cause des rayons X. Même si l’exposition est généralement faible pour un examen unique, elle peut augmenter le risque de cancer à long terme, surtout chez les enfants et les adolescents. Des études ont montré que les enfants qui subissent des scanners ont un risque légèrement accru de développer des cancers comme le cancer du cerveau et la leucémie plus tard dans leur vie.

Les nourrissons et les jeunes enfants sont particulièrement vulnérables aux effets des rayons X en raison de leur taille et de leur développement en cours. De plus, certaines parties du corps, comme les tissus lymphoïdes, la moelle osseuse, les testicules, les ovaires et les intestins, sont plus sensibles aux radiations.

Malgré ces risques, il faut noter que les bénéfices diagnostiques du scanner l’emportent souvent sur les risques potentiels. Les médecins prennent des précautions pour minimiser l’exposition au rayonnement, comme protéger les parties vulnérables du corps et utiliser les doses minimales nécessaires pour obtenir des images fiables.

Risques liés à l’IRM

L’IRM, ou Imagerie par Résonance Magnétique, est généralement considérée comme une technique d’imagerie non invasive et sans risque de radiation ionisante. Cependant, elle a quelques limites et risques spécifiques. L’un des principaux risques est lié à la présence de matériaux ferromagnétiques dans le corps du patient, comme des prothèses, des implants ou des fragments métalliques, qui peuvent être affectés par le puissant champ magnétique de l’IRM.

De plus, certains patients peuvent ressentir de l’anxiété ou de la claustrophobie à cause de l’espace confiné de la machine IRM. Pour atténuer ces effets, des IRM ouvertes ou des séances de préparation peuvent être proposées.

Il est aussi important de signaler toute allergie ou réaction aux produits de contraste qui pourraient être utilisés pendant l’examen.

En général, l’IRM est une technique sûre, mais il est important de suivre les instructions du personnel médical et de signaler toute préoccupation ou condition médicale préexistante avant de passer l’examen.

Conclusion

En résumé, le scanner et l’IRM sont deux techniques d’imagerie médicale incontournables, chacune avec ses propres principes de fonctionnement, indications et risques. Le scanner utilise des rayons X pour produire des images détaillées des structures osseuses et des tissus durs, tandis que l’IRM, grâce à un champ magnétique et des ondes radio, excelle dans la visualisation des tissus mous et des organes internes. Comprendre ces différences est essentiel pour choisir la technique la plus appropriée en fonction de la pathologie à diagnostiquer et de l’état de santé du patient.

En connaissant les avantages et les limitations de chaque méthode, vous pouvez mieux collaborer avec vos professionnels de la santé pour obtenir un diagnostic précis et un traitement adapté. N’hésitez pas à poser des questions et à communiquer vos préoccupations avant, pendant et après l’examen.

Cette compréhension vous permettra de prendre des décisions éclairées concernant votre santé et de bénéficier des avancées de l’imagerie médicale.

FAQ

Quel est le plus efficace, le scanner ou l’IRM ?

Le choix entre le scanner et l’IRM dépend de ce que l’on veut examiner. L’IRM est plus efficace pour les tissus mous, les examens neurologiques, cardiaques et musculo-squelettiques, offrant des images détaillées sans radiation.

Le scanner est plus rapide et mieux adapté pour les urgences, les fractures, et les explorations osseuses ou pulmonaires.

Pourquoi un IRM au lieu d’un scanner ?

Un IRM est préféré à un scanner pour plusieurs raisons : il n’expose pas le patient à des rayons X, il offre une meilleure visualisation des tissus mous, et il est super utile pour les examens neurologiques, cardiaques, musculo-squelettiques et abdominaux. L’IRM peut aussi déceler des ischémies cérébrales et évaluer la composition biochimique des tumeurs.

Qu’est-ce que le scanner ne voit pas ?

Le scanner, notamment le scanner cranien, ne peut pas remplacer l’examen du liquide cérébrospinal. Il peut ne pas détecter certaines conditions comme la syphilis du système nerveux central, les hémorragies sous-arachnoïdiennes, ou diverses formes de méningite, même si le scanner cranien est normal.

Quelle maladie détecte l’IRM ?

L’IRM détecte diverses maladies, comme les tumeurs cérébrales (malignes ou bénignes), les accidents vasculaires cérébraux (AVC), les maladies neurodégénératives comme Alzheimer et Parkinson, les infections cérébrales (abcès cérébral, méningite, encéphalite), les malformations congénitales du cerveau, et les traumatismes crâniens avec contusions, hémorragies ou œdèmes.

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  • photo de profile de l'auteur Jérémy

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Jérémy

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